HISTOIRE
Quand vous commencez à vous croire fou, vous êtes perdu. Mais vous trouvez toujours une solution. Faisons un saut dans le temps et retournons en arrière... Mon histoire débute à Hemergard dans les terres froides et désolées du Nord, né dans une famille pauvre et enfant unique. Il n'était que trois dans la famille, lui son père et sa mère, ses parents l'avaient toujours apprécié. Quand vous vivez dans une ville ou la famine et la criminalité règne en seul maître vous n'avez pas beaucoup d'autre choix: Vaincre ou mourir.
Vers mon adolescence, j'ai commencé à voir des choses, des choses que je n'était pas sensé voir. Des monstres au visage meurtri et déformé par la rage et la haine ! Mais les autres eux ne le voyaient pas, ils se moquaient de moi, ils se moquaient tous de moi... Bien sur j'en parlais à mes parents, ils ne me croyaient pas. Mais moi je continuais de leur dire... Et au bout d'un moment, ils m'ont crut fou. Un handicapé dans une famille pauvre c'est un boulet qu'on traine, mais eux ils m'aimaient alors ils ont fait comme tout les parents normaux. Ils ont aggravés les choses.
Ils m'ont emmené voir un médecin d'abord, puis un autre, puis encore un ! Finalement, ils n'ont eu d'autre recours que d'aller voir un mage. Piètre mage qu'était celui la ! Comme ses intérêts étaient beaucoup trop élevés pour ma petite famille, ma mère fut obligé de se prostituée pour gagner de quoi payer. Après quelques jours, ce mage de pacotille fut enfin rémunéré et nous pûmes enfin me "soigner".
D'abord il commença par m'allonger sur une table en bois, chose assez désagréable au toucher. Puis il récita des paroles dans une langue inconnue, après quelque minutes. Le mage fut pris de spasmes violents, il tremblait de tout son corps. Effrayé je descendit de la table et je couru vers me parents, mais le mage me rattrapa par le bras et me secoua en criant. Il semblait vouloir me tuer, il disait de moi que j'étais un être démoniaque ! Mon père se rua sur le mage et le poussa pour me prendre par le bras et s'enfuir avec ma mère vers notre maison.
Quand vous vous croyez fou, vous êtes un peu perdu. Mais vous trouvez toujours une solution. La mienne je l'avais trouvée, elle se trouvais juste sur la table à manger. Furtivement je me glissais de dedans mon lit sur le sol et je me dirigeais vers la cuisine. Je saisit le couteau sur la table et m'assit sur la chaise, je regarda mon poignet et d'un coup vif je me fit une entaille dessus. Le sang s'écoula à une vitesse impressionnante, et doucement je sentais mon âme quitter mon corps. Vivre sa mort est une chose assez paisible, étant plus petit je pensais que j'allais crier face à la douleur mais non j'étais calme... Quelque minutes après, j'étais officiellement mort.
Quand vous mourrez le temps ralentit à l'extérieur ce qui m'a pleinement laissé le temps pour visiter l'étrange monde dans lequel j'étais en train de me rendre, l'Enfer. Après une attente de quelques minutes, mes pieds touchèrent enfin le sol et de l'air emplit enfin mes narines. De l'air ? Non ce n'était pas ça, c'était plutôt comme une odeur... De souffre ! Je relevais la tête et regardais autour de moi pour voir ou j'avais atterris mais à première vue je n'était que dans le monde dans lequel je vivais avant ma mort. Mais bizarrement une étrange ambiance régnait dans cette endroit c'était glauque, on pouvait entendre des plaintes et des cris d'agonies, cela me faisait froid dans le dos... Alors je me levais et commençait à marcher un peu vers un endroit qui semblait être ma maison. Je poussais la porte et j'entrais...
Tout y était comme de mon vivant mais comme à l'extérieur une sombre ambiance y régnait. Je m'avançais vers la cuisine et c'est la que je le vis. Mon cadavre était exactement à l'endroit même ou j'étais mort et il flottait dans une mare de sang, la chair avait commencée à pourrir et les mouches se précipitaient déjà dessus. Apeuré par cet odieux spectacle je me ruais dehors pour ne pas voir cela plus longtemps ! Je ne m'attendais pas à voir ce que j'allais voir à l'extérieur, quand je fut sorti, une horde de mort-vivants m'y attendait. Mais ils ne semblaient pas me vouloir de mal, ils m'avaient déjà vu et restaient pourtant en place, droit comme des piquets.
Après j'ai... Oh que s'est-il passé ensuite ? Cela fait tellement longtemps vous ne pouvez pas savoir. Oui ensuite j'ai... Voila ça me revient ! J'ai commencé par débarrasser la maison familiale de mon cadavre puis j'ai attendu, espérant qu'un jour il se passe quelque chose pour que je puisse sortir de cet "Enfer". Et j'ai attendu longtemps, très longtemps... Presque des années, de toute façon le temps n'avait plus d'emprise sur moi, j'aurais très bien pu attendre des siècles et des siècles ! Et puis un jour, enfin...
J'ouvris difficilement les yeux mais je voyais que des personnes s'agitaient à côté de moi, ces personnes me semblaient familière. Mais j'oubliais vite ces personne et je reportais mon attention sur mon poignet qui me faisait atrocement mal, il était en sang. Une des personnes versa un liquide gluant sur mon poignet et la douleur ne fit que redoubler d'efforts, l'autre elle m'appuyait sur le front avec un chiffon plein d'eau. Petit à petit ma vue revenait et petit à petit je commençais à comprendre, que ces personnes autour de moi étaient mes parents. Et qu'ils essayaient de me sauver. Mais je perdis vite connaissance et je ne put connaitre la fin de cette aventure.
Quand je me réveillais, je me trouvais dans mon lit chez moi, j'avais un bandage grossièrement fait sur le poignet. Le repos n'était pas fait pour moi, alors je me levais pour m'habiller puis j'allais vers la cuisine. Il n'y avait personne, alors je m'assit sur une chaise pour commencer à déjeuner mais... Soudain j'eus une sorte de déclic, j'avais trop demandé à mes parents: L'hospitalité, le couvert et ils m'avaient même sauvé la vie ! Je leur devait énormément, alors je prit une feuille de papier et rédigea un mot. Je leur expliquais tout cela et je leur disais que cela avait assez duré, si je restait nous allions mourir tout les trois. Une bouche de moins à nourrir ça leur faisait sans doute beaucoup de bien. Une fois rédigé et signé je prit le papier et le planta sur la table avec le couteau qui avait servi à me taillader les veines. Puis je sortit de chez moi et je quitta le village.
Après j'ai débuté une vie de voleur, puis je suis passé au niveau supérieur et commençais à tuer pour vivre. Mais malgré tout ça je repensais toujours à ce mage qui disait de moi que j'étais un être démoniaque. Mais ce n'était surement que des mensonges. Et pourtant...