La magie dans le jeu

« La Magie est comme la surface d’un lac, avec ses vagues, ses irrégularités, imaginons qu’un individu vienne puiser un seau d’eau dans ce lac, que peut-il en faire ? Il pourra irriguer ses champs, noyer son voisin, donner à boire aux pauvres, le geler pour en sculpter la glace ou encore la faire bouillir pour y cuire des aliments. Cette métaphore mon enfant rend compte de la nature de la magie. Elle est à la fois tout et à la fois rien. Ce qui importe, c’est ce que l’on en fait. »

La magie est quelque chose d’étrange, intemporelle elle nous précéda et nous survivra. Essence du monde, elle l’imprègne et le traverse tel le fluide vital d’un être vivant. Issu de l’effort de construction du monde effectué par Aldar et Örin, elle est selon les plus anciennes écritures la trace du souffle de ces divinités. La magie est ainsi ni bonne ni mauvaise, elle existe, c’est tout. Personne ne sait quelle est sa forme primordiale.
Chaque être de ce monde nait avec la magie comme compagne, il est ainsi donné à tous de la ressentir, de la comprendre et de l’apprivoiser. Pourtant les races sont inégales devant cette maitrise. Les elfes et les démons sont connus pour être ceux contrôlant le mieux la magie, faisant partie des races créées primordialement par les deux divinités. A l’opposé, les nains et les orcs sont connus pour être culturellement et naturellement presque inapte à son usage. Les humains se situent au juste milieu, pouvant rivaliser avec les plus puissants sorciers, les humains requièrent tout de même un long apprentissage.
Chaque race apte à son usage a une vision et un usage différent de la magie. Ainsi les formes de magie ne se retrouvent jamais chez une autre race.

« Les elfes ont depuis toujours développée une magie en rapport avec la nature. Invoquant les forces de la faune de la flore et des éléments, ceux-ci sont capables de montrer dans toute sa magnificence l’œuvre d’Örin. Les démons sont issus du souffle d’Aldar, mauvais, leur magie incarne la mort, la destruction et tous les maux du monde, clairement opposés aux elfes, les plus grands défis magiques furent faits entre elfes et démons.
Nous, simples humains, pouvons user de notre imagination pour produire la magie. Bien que cela nous prennent des décennies à effleurer la vraie puissance, nous avons la possibilité de pratique la plus libre des magies, il s’agit d’une bénédiction.
Les maudits elfes noirs ont développé une magie qui me reste inconnue aujourd’hui. »

« Nous les nains n’avons pas été ‘récompensés’ par la possibilité d’user de la magie brute… Qu’importe, nous sommes des enchanteurs, par les runes nous sommes capables de créer des objets que tous les autres ne peuvent qu’envier. Nos lames fendent la pierre comme du papier et le souffle des dragons ne peuvent passer nos boucliers. Les dragons nous sont proches, leur souffle représente leur magie et comme nous, ne pouvant user de la magie ‘commune’, ils usent des symboles draconiques, des glyphes d’une puissance qui nous dépassent. »

« Les orcs ont développé une magie primaire, une sorte de chamanisme qu’ils retirent des gouttes de magie qu’ils arrivent à puiser dans la nature, en la détruisant. En effet en brulant, tuant, les orcs sont capables de parasiter la magie ambiante afin de créer des sorts macabres, totémiques et particulièrement barbares. »

La magie peut nécessiter des paroles, des gestes, des rituels. Elle peut être innée où travaillée. La magie diffère entre chaque race, chaque individu, il appartient à chacun de la manipuler.